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Le vélo est le moyen de transport du futur, pour préserver notre santé, le climat et notre territoire. La votation de septembre est l’occasion de reconnaître son rôle central dans l’organisation de notre mobilité. En acceptant l’arrêté fédéral vélo, on intègre la petite reine dans la Constitution, aux côtés des piétons.

Velo

D’ici vingt ans, la mobilité augmentera son volume d’un quart, selon la Confédération. Ce développement des déplacements relève de tetris, dans un pays dense comme la Suisse. La solution se situe dans des modes de déplacement économes en espace, accompagnés d’un aménagement du territoire futé permettant de réduire les besoins en mobilité. Peu encombrant, le vélo est une pièce clef du puzzle, surtout lorsque l’on sait que près de la moitié des déplacements en voiture se font sur moins de 5 kilomètres, une distance idéale à parcourir à bicyclette. Le nombre de ménages sans voiture connaît une augmentation continue dans les villes suisses. En favorisant le vélo, on encourage cette tendance et on décharge l’espace public, tant au centre des routes que sur leurs abords, là où l’on trouve de nombreux véhicules stationnés.

Face à l’urgence climatique, octroyer des compétences à la Confédération en matière de mobilité cycliste est essentiel pour promouvoir des aménagements sûrs et confortables, comme l’a montré l’exemple réussi des chemins piétonniers. Plus le plébiscite sera grand, plus les Cantons et les Communes réagiront à leur tour au signal envoyé de la part les votants en intensifiant leurs efforts.

L'autrice

Lisa Mazzone
Conseillère nationale verts/GE & membre d’HabitatDurable

Éxtrait de la Revue HabitatDurable 48

HabitatDurable 48 - septembre 2018



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