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AirBnB

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  Fri, 10.11.2017

Ces dernières années une offre hôtelière alternative s’est développée à l’échelle planétaire : par le biais d’Internet et des sites de genre AirBnB, il est possible de proposer une chambre, un appartement ou une maison en location ou sous-location. C’est un bon moyen d’offrir des locaux inoccupés et ainsi éviter des lits froids. Les hôtes profitent d’un logement souvent avantageux et les bailleurs touchent un revenu accessoire bienvenu.

Obligation d’informer

Tant des propriétaires que des locataires peuvent proposer de tels logements. Dans le deuxième cas, la transparence est impérative. Il s’agit en effet d’une sous-location pour laquelle l’accord du bailleur est nécessaire. Alors que le bailleur ne peut interdire par avance une sous-location classique de plusieurs semaines ou mois, il peut en revanche s’opposer d’office à des locations de courte durée. La législation est ici en retard par rapport à un phénomène de société relativement nouveau.

L'auteur

Andreas Käsermann

Andreas Käsermann
Responsable d'information et des médias d'HabitatDurable

Éxtrait de la Revue HabitatDurable 44

Profiter des avantages et prévenir les excès

HabitatDurable reconnaît les avantages des plateformes de réservation. Elles reposent sur une philosophie de partage. Lors du séjour linguistique de leur fille, les hôtes peuvent mettre sa chambre à disposition. C’est aussi une bonne solution pour mieux utiliser les résidences secondaires.

Le revers de la médaille est que ces plateformes en ligne permettent de gagner notablement plus d’argent que lors de la mise en location durable d’un appartement. De plus en plus d’hôtes professionnels ou semi-professionnels acquièrent des logements pour les louer à des touristes ou des personnes en déplacement professionnel, moyennant des loyers journaliers élevés. C’est le cas, à entre autres, à Genève, dans la vieille ville de Berne ou dans des lieux touristiques comme le Valais ou les Grisons qui souffrent déjà d’un manque cruel de logements pour les habitants.

Ces offres hôtelières alternatives ont donc leurs avantages, mais les excès ne doivent pas prendre le dessus. Si une meilleure utilisation des logements privés à des prix corrects est positive, la transformation d’appartements à des fins commerciales doit être proscrite. HabitatDurable estime que les bailleurs de tels logements devraient respecter les mêmes règles que les Hôtels, Bed and Breakfast et pensions. Finalement, il s’agit de veiller à ce que ces rentrées d’argent soient déclarées fiscalement.

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